La saliculture sur l’île de Ré : le sel

Il suffit de se balader à vélo entre les marais salants au nord de l’île de Ré pour comprendre que ce morceau de terre de l’archipel charentais possède de l’or, son or : l’or blanc. Cultivé depuis des siècles, le sel est sur l’île de Ré une véritable tradition ancestrale. Profitez de votre séjour au camping La Tour des Prises pour découvrir tous les secrets de cet art qui se répète chaque été.

Genèse de la saliculture sur l’île de Ré

Il agrémente nos plats, conserve les aliments et est essentiel pour la santé. Depuis plus d’un millénaire, les Rétais cultivent et récoltent le sel. Pour comprendre l’histoire de la saliculture sur Ré la Blanche, il faut remonter au Moyen Âge. Les moines de l’abbaye royale de Saint-Michel-en-l’Herm furent les premiers à utiliser les marais salants de Loix et d’Ars-en-Ré à des fins commerciales.

Le succès de cette exploitation fut tel que leur centre de production devient vite l’un des plus importants de France. Au XIXe siècle, le secteur est en plein essor. Près de 20 % du territoire de l’île sont réservés à la saliculture et la production atteint presque 30 000 tonnes par an.

Coup d’arrêt et nouvelle embellie

La révolution industrielle et la chute du prix du sel vont fortement affecter le secteur. En voie de disparition, la saliculture renaît dans les années 1940. Elle est relancée sous l’impulsion de la Communauté de Communes de l’île de Ré et la Coopérative des Sauniers de l’île de Ré.

Un programme ambitieux est mis en place pour réhabiliter les marais salants, redorer le blason de l’or blanc et encourager les jeunes sauniers à prendre le témoin de leurs ancêtres. Aujourd’hui, 90 sauniers assurent l’exploitation du sel sur une surface de 400 hectares.

Evoluant dans un cadre naturel extraordinaire, ils récoltent leur or blanc à la main chaque été au crépuscule, comme le faisaient leurs ancêtres.

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Mis à jour le 11 mai 2021